C'est bien sympa les photos d'animaux, mais on est pas là que pour la bouffe.
Je vous présente, aujourd'hui, le traditionnel "Mbuzi".
Utilisé (sale de préférence) par tous les foyers, il est très pratique pour râpé la noix de coco que l'on utilise dans beaucoup de plats locaux.
Pour nous le présenter en action, nous remercierons Teddy dite Dada-la-bonne-nourrice-cuisinière-et-professeur-de-swahili-à-ses-heures-perdues.
Un jour, alors que je rentrai dans la cuisine (et je vous épargne le but de ma visite dans cette cuisine), je vis Dada, plus ou moins assise par terre une noix de coco à la main....et c'est tout.
Quelle ne fut pas ma surprise et mon interrogation, mais Mme Bourseau attendait son programme de vacances bourgeoises.
Un autre jour, au détour d'une conversation, j'entends parler de mbuzi. C'est donc là que je pose la question à 10 000 Tsh (Tanzanian Shillings), soit 6,35$ au taux du 26 juillet 2012; qu'est donc le mbuzi?
La réponse, en étapes, sous vos yeux:
Ustensile facilement assimilable à un instrument de torture marabou, c'est un siège muni d'une excroissance en bois couronnée d'une spatule dentelée en fer plus ou moins rouillé.
Bien évidemment, on ne me parle pas de mbuzi sans que je m'y hasarde.
Sorti de derrière le Butagaz local, Dada me présente l'objet plié. Je le déplie, me prépare à la tâche, quand soudain je soupçonne que la noix de coco râpée est meilleure sans fourmis râpées dedans.
Je nettoie l'engin - surement sa première fois - et m'applique à l'ouvrage.
Un huitième de noix de coco par terre hors du bol plus tard, ça y'est, j'ai fait tout comme il fallait.
Bilan: c'est marrant 3 minutes mais c'est quand même 'achement plus sympa de manger la noix de coco râpée par quelqu'un d'autre.
Ninapenda nazi!
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Karibu